Comment bluffer hors poker ?

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Quand on évoque le terme de “bluff” dans l’univers des jeux de cartes, on pense spontanément au poker. Cependant, cette technique peut également exister dans d’autres disciplines.

Le bluff au poker

bluff

Le bluff est surtout connu au poker. Il consiste à influencer l’adversaire et à lui faire croire que l’on a beaucoup de jeu quand on en a pas.

Au poker, tout repose sur le fait qu’on ne voit pas le jeu de ses adversaires. Cette stratégie fonctionne grâce à la peur de perdre de l’argent. En effet, pour démasquer le bluff au poker, il n’y a qu’une solution : aller au bout et continuer à miser, ce qui est parfois couronné de succès, mais peut également coûter très cher…

Et aux échecs ?

Aux échecs, la stratégie est très importante. Le bluff existe aussi, mais pas dans le même sens qu’au poker. En effet, aux échecs, l’adversaire voit votre jeu ; vous ne pouvez donc pas bluffer sur son contenu.

En revanche, vous pouvez bluffer sur vos intentions. C’est d’ailleurs l’une des stratégies principales aux échecs : lancer une attaque pour attirer votre adversaire alors que vous préparez une attaque à un autre endroit de l’échiquier.

C’est pour cela que le premier conseil donné aux débutants est de ne pas parler pendant une partie, tout d’abord pour rester concentré, mais aussi pour ne pas donner d’indices à votre adversaire sur votre façon de voir la partie en cours.

Stratégies à la belote

A la coinche en ligne, le bluff revêt une grande importance, notamment pendant la phase d’enchères, au cours de laquelle les joueurs évaluent l’un après l’autre le score qu’ils sont capables de faire. Si vous possédez un jeu faible et que l’adversaire commence directement avec une grosse enchère, type 100 ou 110, vous pouvez être tenté de bluffer et de monter sur son enchère, juste pour le voir surenchérir à son tour : en tenant 130 ou 140, vos concurrents prennent de gros risques et peuvent plus facilement chuter.

L’absence d’enchères à la belote classique rend cette stratégie inutilisable : néanmoins, on peut parfois tenter un coup de bluff, dans des circonstances bien particulières.

Par exemple, si vous posséder le Roi et le 8 de Pique, et que l’adversaire pose l’As, vous avez tendance à poser le 8 pour perdre moins de points. Mais dans certains cas, donner son Roi à l’adversaire peut être malin : en effet, si celui-ci possède le 10, il n’osera pas le poser en pensant que vous allez couper (en effet, pourquoi sinon auriez-vous lâché votre Roi ?). Ainsi, vous l’empêchez de marquer des points précieux grâce à son 10, points que vous pourrez peut-être récupérer en fin de partie.

Peut-on bluffer au rami ?

L’objectif de ce jeu est de vider l’ensemble des cartes de sa main : il est toutefois difficile de bluffer au rami, puisque les interactions avec l’adversaire sont très rares, et limitées à la pioche. On peut rejeter des cartes qui nous intéressent en faisant croire qu’elles n’ont aucun intérêt, mais ce type de stratégie est voué à l’échec.

Néanmoins, il est possible d’accumuler des cartes dans sa main en faisant croire au joueur adverse que l’on ne peut poser aucune combinaison, puis finalement de tout poser d’un seul coup. Ce stratagème a une double utilité :

  • Vos adversaires ne peuvent pas compléter vos combinaisons, puisque vous les poser en 1 seul tour.
  • Vous remportez un bonus en vidant votre main en une seule fois.
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